Une aide soignante en fonction dans un établissement public de santé devait être révoquée pour avoir giflé une résidente qui l'avait mordue alors qu'elle lui donnait un médicament. Bien que cet agent ne contrôle pas toujours ses réactions et avait déjà donné une gifle à un résident, elle avait elle-même informé ses supérieurs hiérarchiques de ces incidents et reconnu ses torts et que, d'autre part, son geste fautif avait constitué une réaction spontanée à la blessure infligée et à la douleur ressentie. Ainsi, une « simple » sanction d'exclusion temporaire de fonctions d'un an suivie d'une mise à l'épreuve d'un an dans un autre service n'est pas, eu égard aux circonstances , manifestement insuffisante.